L’ostréiculture s’inscrit dans la tradition vendéenne depuis les années 1950.
Les ostréiculteurs vendéens produisent aujourd’hui près de 10 000 tonnes d’huîtres par an, soit 10% de la production française.
Entre marais et océan, elle offre une grande variété de goûts et d’affinages, et est reconnue pour ses qualités gustatives.
Histoire de l’ostréiculture
dans le Marais Breton Vendéen
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, l’huître plate de la Baie de Bourgneuf jouissait d’une solide réputation auprès des gastronomes. La surpêche entraina sa disparition. Les ostréiculteurs eurent recours à l’importation d’espèces exogènes. L’huître du Portugal, importée en 1947, subit une épidémie qui décima sa population.
Depuis les années 1970, on élève dans la baie de Bourgneuf l’huître creuse japonaise. Les techniques d’élevages et d’affinage en parcs marins se sont aussi améliorées afin de faire face à ces catastrophes et de perpétuer cette activité économique.
Bouin – Port des Brochets ©Stéphane Grossin
L’élevage des huîtres
entre océan et marais
Fortes d’un littoral atlantique propice à leur développement, les huîtres de Vendée grandissent dans une eau de qualité. La technique d’élevage dans le Marais Breton Vendée est spécifique puisqu’on on élève l’huître en mer pendant 3 années, puis on l’affine en claire, des bassins de faible profondeur dans les eaux moins salées du marais.
La richesse du marais en micro-algues et en plancton permet en effet une exceptionnelle productivité sur les vasières et dans les eaux peu profondes. Les huîtres vendéennes sont ensuite triées, calibrées, lavées et conditionnées en bourriches pour être vendus aux consommateurs.
L’Huître Vendée Atlantique
Depuis 1992, une appellation « Huîtres Vendée Atlantique » identifie les huîtres creuses vendéennes. Claire, Fine de Claire ou Spéciale de Claire, cette huître « Reine de la Baie de Bourgneuf » est réputée pour sa finesse et son goût.
Produite par près de 200 ostréiculteurs, cette huître creuse à la chaire fraîche et croquante est délicatement iodée et propose une légère saveur noisette.
Bouin – Port des Champs ©Stéphane Grossin
Rencontrer les ostréiculteurs du Marô
Partez à la rencontre des producteurs d’huîtres du territoire. Ils vous feront découvrir leur activité, leur savoir-faire transmis de génération en génération, vous dévoileront les secrets d’un métier exigeant et vous feront déguster le fruit de leur travail.
> Découvrez le portrait des Huîtres David
La Route de l’huître Vendée Atlantique
Les producteurs des Pays de la Loire ont créé une route touristique qui va de l’estuaire de la Loire à la Baie de l’Aiguillon. Longue de 80 km, elle traverse 3 bassins conchylicoles des départements de Loire-Atlantique et de Vendée : la Baie de Bourgneuf et Noirmoutier ; Talmont Saint-Hilaire ; et la Baie de l’Aiguillon. Sur ce parcours, cinq producteurs vous ouvrent leurs parcs à huîtres et vous font découvrir leur passion et leur métier.
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La Boucle cycliste Marais et digues
Depuis le port des Brochets, partez à la rencontre des ostréiculteurs de Bouin lors d’une promenade à vélo de 16,5 km entre digue et marais salants. La commune compte pas moins de 200 installations de production d’huîtres et d’aquaculture, notamment grâce à la création d’un polder de 200 hectares. Dégustez leur production lors d’escales gourmandes au port des Champs, au port des Brochets et au Polder du Dain.
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La randonnée pédestre Sentier des ostréiculteurs
Rendez-vous à Fromentine, petit village de bord de mer où règne une véritable culture maritime. Le long du Chemin des Ostréiculteurs, brut et sans artifice, regardez les ostréiculteurs s’afférer. Admirez le panorama offert par ce littoral bordé des parcs ostréicoles, la Baie de Bourgneuf et le pont de Noirmoutier. Et rendez vous au Port du Pont Neuf, en activité depuis le XIIe siècle, qui vous réserve le spectacle d’un endroit pittoresque où alternent pontons, pêcheries et cabanes ostréicoles.
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